Durée : entre 1 h 30 et 2 h.
L’installation de l’équipe — trois comédien[ne]s en général — s’effectue en une vingtaine de minutes. Le décor et le matériel sont conçus afin de s’adapter très facilement au lieu mis à disposition. Tout est fait pour rendre l’espace scénique très accessible.
Après une introduction ludique destinée à «briser la glace», une saynète est jouée par nos comédien[ne]s sur le thème de l’intervention. Les spectateurs assistent à des situations qui leur sont familières, et dans lesquelles un des protagonistes subit une oppression plus ou moins évidente à détecter. Suite à quelques échanges spontanés avec le public, la pièce est ensuite jouée à nouveau. Cette fois, une spectatrice ou un spectateur est invité à prendre la place du personnage oppressé, ou à jouer un témoin. Il devient donc possible d’agir pour le public, et de devenir pleinement acteur, dans les deux sens du terme. Le but est de tenter de faire évoluer favorablement la situation en proposant des alternatives. Cela peut aussi se faire par une simple réplique, une argumentation, un geste, une attitude…
Quand la piste est explorée, d’autres propositions peuvent être à leur tour expérimentées sur scène. Les comédien[ne]s facilitent et soutiennent les interventions des acteurs volontaires. Les points importants abordés par les «spectActeurs» sont soulignés et valorisés. La pièce est ensuite reprise point par point… Au besoin, la conclusion complète les éventuelles informations manquantes.
Un questionnaire est rempli par les participants quelques jours après le spectacle, ce qui permet d’évaluer la pertinence et l’efficacité de l’action.
NB — tous les adultes de l’établissement d’accueil peuvent assister à la première partie jouée par nos comédien[ne]s : enseignant[e]s, CPE, surveillant[e]s, etc. Ainsi, les problématiques posées par notre intervention sont présentées à tous.